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Les réflexes archaïques:
comprendre pour mieux avancer

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques présents dès la naissance. Normalement, ils s’intègrent au fur et à mesure du développement de l’enfant. Lorsqu’ils ne sont pas totalement intégrés, ils peuvent perturber le développement moteur, émotionnel et cognitif. On estime que près de 75 % des enfants présentant des difficultés d’apprentissage, d’attention ou de comportement ont au moins un réflexe immature encore actif.

Un réflexe non intégré peut se manifester par :

  • Des difficultés à rester concentré ou assis

  • Une agitation constante… ou au contraire une inhibition

  • Une hypersensibilité au bruit, au toucher ou aux stimulations

  • Un manque d’ancrage et des difficultés à se repérer dans l’espace ou le temps

  • Une posture instable et une fatigue rapide

  • Des difficultés à gérer ses émotions

  • des difficultés d’apprentissage (lecture, écriture, organisation)

Ces manifestations ne sont pas de la mauvaise volonté : le corps fonctionne encore selon des schémas moteurs non contrôlables.

Réflexes archaïques et difficultés d'apprentssage

Pour chaque réflexe encore actif, je propose des exercices simples, ciblés et adaptés, à réaliser à la maison :

  • Durée : environ 10 minutes par jour

  • Répétition : quotidienne, pour favoriser l’intégration progressive du réflexe

Au fur et à mesure que les réflexes s’intègrent, l’enfant gagne en stabilité corporelle, en contrôle de ses gestes, en attention et en disponibilité mentale, ce qui rend la lecture, l’écriture, la mémorisation et l’organisation plus fluides et permet aux apprentissages de se mettre en place avec davantage de facilité et de confiance.

Organisation des séances

  • Séance 1 : évaluation des réflexes non intégrés

  • Séances suivantes : une séance par réflexe à intégrer

Comprendre le rôle des réflexes archaïques : l’explication de Paul Landon
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